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Dates d'ouverture de la chasse au gibier d'eau : Au gouvernement de faire respecter les règles, estime CPNT

CPNT Chasse Pêche Nature Traditions - 23/07/2010 12:35:00

Le Président de la République l'avait annoncé, tout comme le ministre de l'écologie Jean-Louis Borloo : la nouvelle gouvernance écologique en matière de dates de chasse doit s'appuyer sur des dossiers scientifiques validés par un collège d'experts.

Le GEOC est l'organe créé pour ces expertises, composé de scientifiques ou d'ornithologues. oeuvrant à la commande des pouvoirs publics, il a réalisé diverses études prouvant que les dates d'ouverture de la chasse au gibier d'eau pouvaient s'améliorer dès cette année dans certaines régions dans un premier temps. D'autres organismes scientifiques, dont la qualité des travaux est reconnue, travaillent ardemment également sur le sujet.

Or, après une réunion récente de la table ronde chasse réunie dans une discrétion étonnante, voilà que pour 2010 le ministère de l'écologie envisagerait de reconduire le même arrêté restrictif qu'en 2009, en persistant à ne pas vouloir tenir compte de la moindre de ces conclusions scientifiques et des demandes légitimes des chasseurs...

Si tel était le cas, CPNT y verrait la mort consommée de ce système où le troc écologiste a pris le pas sur l'honnêteté des travaux scientifiques, marquant la rupture et le marché de dupes qu'est cette usine à gaz de la table ronde dont l'esprit aura été dévoyé par les anti chasse et leurs petits copains...

En effet, en agissant ainsi au mépris de la parole présidentielle, le Ministère de l'Ecologie bafouerait les règles qu'il a lui-même imposées ainsi que les travaux de ce collège d'experts. Il en serait de même, à travers lui, vis à vis des instances représentatives des chasseurs de France qui ont cru à cette nouvelle gouvernance écologique et donc ont participé à la table ronde chasse croyant qu'enfin, les choses allaient s'arranger et la justice rétablie. L'invalidation d'une stratégie en somme puisque, au final, tout se négocie dans les couloirs une fois sortis de la table...

CPNT s'indigne de ce comportement partial ministériel faisant que quand le GEOC et les scientifiques montrent qu'on peut chasser, la pression et le copinage écolo bloquent tout et imposent le statu quo, alors qu'à l'inverse, quand le GEOC dit ne pas savoir ou douter, aussitôt, le ministère de l'écologie se retranche derrière cette frilosité pour satisfaire les exigences des écologistes anti chasse extrêmes et ne rien décider ou pour restreindre plus encore comme ce fut le cas en 2008 !

Il n'est cependant pas trop tard pour corriger le tir ! CPNT exige d'ores et déjà la prise en compte ministérielle de toutes les études récentes disponibles afin qu'elles se traduisent par des améliorations immédiates des prochaines dates d'ouverture de la chasse du gibier d'eau.

CPNT restera particulièrement attentif à ce dossier sensible qui engage la crédibilité ministérielle quant à ses méthodes de fonctionnement et de décision.

A l'évidence, la situation actuelle montre qu'une nouvelle approche de la gouvernance tant écologique que cynégétique est nécessaire et vite pour qu'on retrouve enfin le chemin de la justice et du bon droit en matière d'écologie et de chasse !

Voici le premier bilan de l’ouverture du gibier d’eau de ce week-end, effectué grâce aux retours de terrain qui nous sont parvenus.

Chaque année jusqu’au jour de l’ouverture, il est difficile de savoir si les canards seront présents en nombre ou pas. Des vents qui se lèvent quelques jours avant, des pluies abondantes qui offrent de nouveaux espaces font qu’avec des ouvertures trop tardives, rien ne permet désormais d’être sur de voir du gibier. Un passage de sarcelles et de limicoles avait eu lieu le dimanche 15 août sur le DPM ce qui laissait présager que le gibier était déjà en mouvement. En revanche en Camargue ou en Brenne de nombreux échos faisaient état d’une bonne voir très bonne reproduction des anatidés. Mais en Picardie, de nombreux cadavres de canards victimes du botulisme étaient retrouvés par les chasseurs avant l’ouverture donc une mortalité élevée qui ne permettait pas de penser à l’ouverture sereinement !

Ce week-end, dans les marais arrières-littoraux du nord de la France et en Normandie, ce fut plutôt médiocre avec pour certains observateurs une des plus mauvaises ouvertures depuis 5 ans. Les colverts étaient certes là mais en moindre nombre, de même pour les souchets et les sarcelles d’été et d’hiver. A noter que pour les marais proche de la mer, les limicoles étaient plutôt présents avec pas mal de chevalier gambettes, aboyeurs et arlequins. De même, les bécassines étaient elles aussi bien présentes et en quantité pour une ouverture. L’ouverture avait l’air un peu meilleure sur l’ouest et le nord-ouest de la France avec parfois une belle présence d’oiseaux en Bretagne et en Vendée et Charente-Maritime. Sur le Sud-Ouest, le constat était le même que dans le nord : une ouverture qui ne restera pas dans les mémoires. C’est dans le sud est de la France et surtout en Camargue que les sauvaginiers retrouvent le sourire, les niveaux d’eau étaient bons et la reproduction fut particulièrement bonne, donc une belle présence d’oiseaux, voir une excellente ouverture sur certaines chasse privée avec du souchet, de la sarcellle et du colvert. Dans le centre de la France, en particulier en Sologne et en Brenne, ce fut aussi une bonne ouverture avec aussi une belle présence de bécassine.

Chez notre prestataire en Camargue, la météo n’était pas très favorable : pas de vent et des températures élevées. De belles densités de colverts et de sarcelles ont été observés, ainsi que des bécassines et des chevaliers aboyeurs, mais pas à portée de fusil. Samedi, 13 colverts et 2 bécassines ont tout de même été prélevées sur le territoire. Avec la pleine lune, un bel arrivage de sarcelles permet d’espérer de bons mois de septembre et d’octobre tant qu’il n’y a pas de grosses pluies.

A noter que les premières oies cendrées ont déjà été prélevé tant dans le nord de la France qu’en Charente-Maritime, tout comme les premiers siffleurs. mon petit doigt me dit d’ailleurs que les premiers comptages d’oies dans les pays du Nord nous permettent d’espérer, encore cette année, de voir beaucoup d’oies… A suivre donc !

Si vous prélevez une oie équipée d’une balise, contactez le responsable du programme scientifique.

Oie équipée d'une balise GPSLa FNC (Fédération nationale des chasseurs) a lancé en 2009 un programme de suivi des populations d’oies, afin de mieux connaître leur cycle migratoire et de disposer d’arguments scientifiques pour défendre leur chasse. Dans le cadre de ce programme, une trentaine d’oies sont en cours de capture pour être munies d’une balise GPS. Les chasseurs qui prélèveront une oie équipée d’une de ces balises sont invités à contacter au plus vite le docteur Mathieu Boos en charge du programme. La coque dans laquelle se trouve la balise ne doit en aucun cas être ouverte. Détachez le module de l’oiseau en coupant les attaches et conservez le module en l’état (coque + balise) dans un endroit sec. Si possible, conservez l’oie entière au congélateur pour qu’elle puisse être analysée. Sinon, prélevez les deux pattes et les deux ailes et mettez-les au congélateur dans un sachet plastique.

Mathieu Boos
06 30 22 43 63
info@naturaconsta.com

Ok freddy, deja si je preleve une oie meme sans balise je serai heureux...
sait-on jamais....

est ce que on a une récompense freddy

freddy a écrit:

Mathieu Boos
06 30 22 43 63
info@naturaconsta.com

téléphone Christophe demande se qu il offre

Migration : une semaine à surveiller

Par Axel Vignon - 31/08/2010 à 09h12 0


Migration : une semaine à surveiller


Avec un peu de mouvement de gibier d’eau le week-end dernier, le début de semaine est à surveiller…

Cela avait bien débuté avec un beau passage de « pointus » qui avait démarré lundi et c’était poursuivi jusqu’à jeudi et de façon moindre le week-end dernier. Le temps pluvieux et couvert avait favorisé le vol bas des migrateurs. Il a été vu de belles volées de barges, de maubèches, de chevaliers et de corlieux. Ensuite vendredi soir, le vent est tombé sur le nord de la France, mais un peu de sarcelles et souchets ont été vus. Comme souvent lorsque la migration est clairsemée, ce sont les meilleurs gabions et huttes qui tirent leurs épingles du jeu, avec de belles réussites pour certains, surtout ceux qui avaient mis « du chant ». Avec la lune et le vent faible, le gibier posé était méfiant et filait rapidement vers les berges. L’absence de vent aura été aussi favorable aux installations de bord de mer car le gibier est peu « rentré » et cela d’autant plus que les marais sont encore secs.
A partir de samedi, c’est surtout au sud de la Loire que ça s’est passé. Les tonnes de Charente, du bassin d’Arcachon (où les premiers siffleurs ont été vu), des Landes ou du sud de la France ont connu des nuits intéressantes samedi et dimanche avec une belle activité migratoire et, sur certains secteurs, une belle présence de souchets. La migration semble s’être calmée, mais attention car les vents tournent à l’est sur la France et à partir de mercredi sur les pays du nord. Si le gibier ne bouge pas trop actuellement, le week-end prochain est prometteur avec des vents annoncés de sud-est ( les meilleurs à cette période). Donc surveillez bien ce qui se passe en ce moment car en septembre ça va très vite et les mouvements de gibier sont assez imprévisibles…

CHASSE, APPELANTS ET CHASSES TRADITIONNELLES : LE GOUVERNEMENT DOIT TENIR SES ENGAGEMENTS POUR SORTIR DE CET IMMOBILISME PESANT
par Frédéric Nihous, mercredi 20 octobre 2010, à 11:33

Communiqué de presse CPNT du 19 octobre 2010



Où en est-on de la réforme du dispositif administratif des appelants pour la chasse des oiseaux migrateurs ?

Cette réforme par allégement des contraintes administratives tatillonnes et inefficientes doit prévoir une baisse des niveaux d'alerte H5N1 avec modularité et simplification des règles de baguages et enregistrement des appelants.

Revendiquée constamment par CPNT et les instances cynégétiques comme la FNC et l'ANCGE; cette réforme conjointe entre les ministères de l'agriculture et de l'écologie a été annoncée, à la grande satisfaction des chasseurs, en février dernier par Bruno Le Maire, Ministre de l'Agriculture.

Tout devait être bouclé pour cet automne.

Or, voici passée la mi-octobre et rien est encore publié : y aurait-il blocage et oubli des engagements ministériels, notamment au niveau du ministère de l'écologie ?

Pour CPNT, le silence et l'immobilisme frappant ce dossier, comme d'autres, sont très inquiétants et horripilent les chasseurs français !

Il y a urgence à agir, d'autant plus que la saison de chasse est déjà largement engagée.

Selon CPNT, il ne faudrait pas que l'approche du remaniement ministériel empêche la tenue des engagements gouvernementaux et la continuité de l'Etat; les 1,3 millions de chasseurs français ne le comprendraient pas !

Gros passage d'oies sur la France

Par Axel Vignon - 10/11/2010 à 17h33 0



Depuis ce matin, la descente des oies entamée ce week-end semble s’accélérer.

Le mois d'octobre 2010 ne restera pas un bon souvenir pour les sauvaginiers français. En effet, ce fut un mois de « non migration ». Beaucoup ont ensuite mis leurs espoirs dans le passage de la Toussaint qui n'eut pas lieu ! Mais les canards, et surtout les oies, ont profité le 8 novembre d'un retour de dépression accompagné de vents d'est pour entamer leur migration. Dès dimanche et lundi des oies étaient vues en nombre de la Charente-Maritime aux Landes. Lundi, avec la tempête, les oies cendrées semblaient avoir choisis le bassin d'Arcachon comme refuge. Ceux qui étaient dans leurs tonnes ont assisté a un spectacle fabuleux, avec de belles réussites pour certains. Et ce matin dès le lever du jour, des milliers d'oies ont traversé les départements du nord de la France. D'après les premiers témoignages, certains sauvaginiers n'avaient pas vu cela depuis longtemps avec des vols de plus de 500 oiseaux. Espérons que dans les heures prochaines le passage continuera et que nos amis gabionneurs, huttiers et tonnayres réussiront a en faire poser quelques-unes. Alors n'hésitez pas c'est le moment d'y aller...

je bosse

Communiqué :

La Fédération des Chasseurs du Nord ne souhaite pas suspendre la chasse des limicoles et des bécasses, pour le moment.
RAPPEL : la chasse de la bécasse est fermée en temps de neige et le Schéma Départemental de Gestion Cynégétique prévoit un PMA de 3 bécasses par jour et par chasseur.
Elle en appelle également à la responsabilité individuelle de chaque chasseur pour la chasse des autres espèces.

Bertrand DECANTER
Directeur Général
FDC 59

RAPPEL : CHASSE PAR TEMPS DE NEIGE

Article 3 de l’arrêté d’ouverture : La chasse par temps de neige est interdite, il est néanmoins fait exception à cette règle :

* Pour la chasse au gibier d’eau en zone de chasse maritime, sur les fleuves, rivières, canaux, réservoirs, nappes d’eau, lacs, étangs ainsi que dans les marais non asséchés, le tir à une distance maximale de trente mètres de la nappe d’eau étant seul autorisé.

* Pour la mise en œuvre du plan de chasse légal.

* Pour la chasse du sanglier.

* Pour permettre d’achever une chasse à courre commencée hors temps de neige.

* Pour la chasse des espèces classées nuisibles.

* Pour la vénerie sous terre du renard et du blaireau



La chasse du ramier est donc autorisée ou non ?

oui

au poste fixe ou non ?

Chasse des migrateurs autorisée (grives, vanneaux, ramiers, etc...).
Par contre, la bécasse est fermée dès lors que la couche de neige est suffisante pour permettre de la suivre au pas.

nico059 a écrit:

au poste fixe ou non ?

pour ramier

Ouep Freddy

10 décembre 2010 06h00

La bécasse des bois menacée cette année

La Fédération départementale demande des prélèvements modérés dans la population de bécasses des bois.


La fédération en appelle à la responsabilité des chasseurs dans leurs prélèvements. photo « So »


L'analyse des données réunies à fin novembre indique que les effectifs migrateurs de bécasses des bois accusent un déficit marqué pour la saison 2010-2011 dans la majorité des régions françaises. Les indices d'abondance calculés depuis octobre, soit à partir des opérations de baguage, soit à partir des sorties de chasse, se situent en dessous de la moyenne.

La proportion de juvéniles s'avère également en retrait, en conformité avec la carence en jeunes de l'année déjà observée dans les captures de fin septembre - mi-octobre en Russie.

Deux facteurs principaux peuvent expliquer la faiblesse des effectifs de bécasses des bois pour la saison cynégétique en cours : une surmortalité en janvier-février 2010 dans les sites d'hivernage, en raison de concentrations d'oiseaux liées à une vague de froid, qui a conduit à un effritement des effectifs reproducteurs ; une surmortalité estivale en Russie centrale, en liaison avec la sécheresse hors normes qui a sévi dans cette région, qui a abouti à une production de jeunes en retrait d'environ 20 % par rapport à une année normale.

Le coup de froid de fin novembre 2010 qui aurait dû conduire à un afflux d'oiseaux est resté quasiment sans effet. Ceci pourrait signifier que la majorité des effectifs a déjà atteint ses quartiers d'hivernage et qu'aucun apport nouveau ne doit être attendu.

« Dans un tel contexte, il paraît vivement souhaitable que les chasseurs modérèrent leurs prélèvements de bécasses des bois », conclut Bernard Placé, le président de la fédération départementale des chasseurs des Pyrénées-Atlantiques.

Dans la même ligne que le texte de freddy

Bécasse : allégeons la pression de chasse : 1 bécasse par chasseur et par jour !

Suite à deux hivers rigoureux (2008/09 et 209/10) et à une mauvaise reproduction en Russie cet été due à la sécheresse et aux incendies, les bécasses sont moins nombreuses que de coutume ( - 25 % environ) et plus vulnérables car nombre d'entre elles n'ont pas eu la possibilité de faire leur réserves de graisse avant l'hiver.
C'est pourquoi la Fédération des chasseurs de la Somme a demandé à Monsieur le Préfet de réduire le prélèvement maximum autorisé à partir du 10 décembre, de la manière suivante :

- 1 bécasse par chasseur et par jour ;
- 10 bécasses par chasseur et par jour par groupe de dix chasseurs et plus.

Ces dispositions sont prises en accord avec les fédérations voisines. Elles s'appliqueront jusque la fermeture.

Ce n'est pas de gaité de coeur que l'on s'impose de telles restrictions mais pour léguer à nos enfants le bonheur de chasser ce beau gibier, sachons nous montrer responsables et respectueux !

Par ailleurs, la Fédération a demandé aux services de l'ONCFS de renforcer les contrôles de tir de bécasses à la passée ; elle se portera partie civile dans les procédures

Oiseaux migrateurs : les précisions du GON sur la "destruction des oies"

samedi 15.01.2011, 05:06 - La Voix du Nord

Les oiseaux migrateurs ne sont pas détruits aux Pays-Bas. Les oiseaux migrateurs ne sont pas détruits aux Pays-Bas.
| NATURE |

Notre enquête sur les oiseaux migrateurs fait décidément réagir. Cette fois-ci, c'est Alain Ward, vice-président du GON (Groupe ornithologique ...

et naturaliste du Nord-Pas-de-Calais), qui apporte ses précisions et commente les propos tenus par les chasseurs de gibiers d'eau dans nos éditions de mercredi et jeudi à propos de la destruction des oies aux Pays-Bas.

« La destruction d'oies aux Pays-Bas, pays modèle dans le domaine de la protection des oiseaux, est un argument très en vogue parmi les chasseurs de gibier d'eau, qui provient d'un détournement des conclusions d'une mission d'étude envoyée aux Pays-Bas par le ministère de l'Environnement.
Amalgame volontaire ?

« En aucun cas, les Hollandais n'ont gazé des oies appartenant à des populations sauvages migratrices. Un amalgame a été volontairement réalisé par les responsables français de la chasse au gibier d'eau entre deux types de régulation des populations d'oies aux Pays-Bas.

« D'une part, le tir en période hivernale peut être autorisé dans des conditions très strictes afin d'effaroucher les oies et les forcer à se concentrer sur les vastes zones protégées qui leur sont réservées. Ces autorisations de tir sur des espèces protégées concernent notamment l'oie cendrée, l'oie rieuse, le canard siffleur et sont délivrées lorsque des dégâts aux cultures sont constatés. Pour autant, il ne s'agit que d'un régime de dérogation.

« D'autre part, les Pays-Bas sont confrontés à une très forte croissance des populations d'oies semi-domestiques nicheuses (...) Il s'agit essentiellement d'oies cendrées, de bernaches du Canada et d'ouettes d'Égypte, mais aussi, dans une proportion non négligeable, d'oies blanches, dignes de nos basses-cours.

« Ces oiseaux sont soit des échappés, soit des oiseaux issus d'introductions locales à des fins d'ornement et qui ont par conséquent un comportement très familier. La chasse de toutes les espèces d'oies étant interdites, elles se multiplient et les Hollandais cherchent par différents moyens à contenir ces populations qui créent localement des dégâts importants dans les cultures et des problèmes de pollution des réservoirs d'eau potable. Le "gazage" est l'un d'entre eux il consiste à capturer ces oies semi-domestiques et à les éliminer selon le même protocole que celui utilisé en France en cas d'épizootie dans un élevage.

« Il est réalisé l'été lorsque les oies migratrices sont remontées en Sibérie ou en Scandinavie. Il a d'ailleurs été déclaré illégal dans certaines provinces des Pays-Bas (...)
Entretenir la confusion

« En cumulant les chiffres concernant d'une part les tirs de régulation en hiver et d'autre part la destruction d'oiseaux semi-domestiques, les responsables de la chasse ont réussi à faire croire aux chasseurs que les oies qu'ils chassent en hiver sont les mêmes que celles qui sont gazées aux Pays-Bas et que modérer les prélèvements est tout bonnement inutile (...) « Les responsables de la chasse font tout pour entretenir la confusion et ont ensuite beau jeu de prétendre qu'ils ne peuvent imposer une fermeture de la chasse aux oies à leurs troupes. » •

info ou intox...

il y a du vrai et du faux dans l'article de presse, chacun y va de son point de vue