Ce qu'il faut surtout lire c'est la lettre de François Hollande (le seul qui pourrait être élu)...
En mai 2008, François Hollande s’était félicité de l’organisation, à l’initiative du ministère de l’écologie et du développement durable, d’une table ronde réunissant les acteurs de la chasse et de la nature. Cette initiative a contribué à décrisper les relations entre chasseurs et protecteurs de l’environnement et à instaurer un climat relativement apaisé. Il s’est dès lors insurgé, en janvier dernier, contre les propos tenus par le Président N. Sarkozy, lors de la présentation de ses voeux au monde rural, ainsi que des décisions qui en ont découlé (fin du moratoire sur la chasse à deux oiseaux protégés et prolongation de la chasse de l’oie jusqu’au 10 février). À l’instar des associations de protection, le candidat socialiste et des radicaux de gauche a dénoncé la rupture unilatérale du compromis qui avait été arrêté en juillet 2008, puisque le Gouvernement revient, sans aucune consultation, sur les engagements qu’il avait pris.
Nous soutenons bien évidemment l’interdiction de chasser les espèces protégées ainsi que les espèces en mauvais état de conservation, et souhaitons que soit plus sévèrement sanctionné le recours aux pratiques illégales.
François Hollande s’engage, si les Français lui accordent leur confiance en mai prochain, à rétablir ce dialogue qui s’était sereinement mis en place en 2008, entre les associations de l’environnement, les naturalistes, les pratiquants de sports de pleine nature, les élus, les pouvoirs publics, les chasseurs et les citoyens afin de définir une politique de la chasse renouvelée, satisfaisant chaque partie prenante. Nous croyons en la sagesse des uns et des autres et souhaitons redonner confiance au dialogue entre tous les acteurs de la biodiversité. Nous trouverons ensemble des solutions équilibrées et acceptables par tous.