Par bon vent précipitamment,
Par « froid de canard » évidemment,
A la hutte tu iras promptement.
Tu t’habilleras bien chaudement.
Tes affaires et ton armement,
Tu prépareras soigneusement.
Tu choisiras bien tes appelants,
Et les placeras adroitement,
En prenant garde au sens du vent.
La hutte, tenue très proprement,
Bien camouflée évidemment,
Sera ton logis maintenant.
De veiller voici le moment :
Tu dois le Faire sérieusement.
Tu guetteras tout changement
Dans le cri des tes appelants.
Que ce soit jour ou nuitamment.
Tu surveilleras attentivement,
Le moindre coin de ton étang,
Sans oublier … d’être Patient.
Cri général de tes appelants,
Puis grand silence brusquement :
C’est une pose assurément ;
Voici enfin le Grand moment :
Ton cœur bat précipitamment.
Un…Deux…Feu… au commandement.
Tu tireras précisément,
En évitant soigneusement,
D’atteindre « Blettes » et Appelants.
Les espèces c’est évidant,
Tu reconnaîtras formellement,
En les respectant absolument.
Tu noteras lisiblement,
Sur le Cahier Évidemment,
Observation, temps et moments,
Pour te souvenir éternellement,
De tous ces bon événements.
Fatigué, hirsute mais content,
Tu t’en retourneras lentement,
Vers ta chère épouse qui t’attend.
Et dont l’accueil probablement,
Variera… en fonction du Vent.